On nous a appris que tout ça c'était du passé, ou du moins qu'il fallait tirer les leçons du passé. Comme tout un chacun j'ai constaté que tout ça était plus idée que fait. Mais bon, après quelques fafrelexions, je me dis que c'est déjà pas mal..
Jusqu'à ce qu'un jour, je découvre ma nouvelle destination professionnelle. Pas bien loin, quelques kilomètres encore intramuros de la cité bougnoulasko-sudée. On m'avait dit : « il y a des grands bâtiments, c'est morne et tout gris, pas toujours facile.. » : « c'est la cité quoi ! » j'avais répondu. « oui, c'est ça. ». j'avais compris avant de y aller, c'est pas parce que je savais que j'était rassurée mais je me préparais. Oui, je m'étais préparée à beaucoup de choses : l'ambiance désabusée, l'isolement culturel, la froideur d'une certaine misère.
Mais le choc de Fafreluche ne se situe pas là. C'est en entendant le nom du terminus de la ligne de métro que la nausée est montée : « Bougainville ».
Comment a-ton osé ? Le terminus, le début des quartiers.. comment a-ton pu l'appeler du nom d'un mec qui s'est branlé sur le mythe du bon sauvage!
Fafreluche